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Bien malin qui peut dire où et comment est né le mouvement hipster. On trouve beaucoup de gens pour débattre avec passion de l’histoire de ses origines, de sa définition, de ce ce qu’il est et ce qu’il n’est pas… Pour certains, il puiserait ses racines dans la culture rock-indie d’il y a 20 ou 30 ans. Quand d’autres mettent en avant que le mot « Hipster » désignait déjà dans les années 1940 les amateurs de jazz et de bebop, bref, des bourgeois qui s’encanaillaient.

Aujourd’hui, chaque capitale – ou presque – a son quartier béni des hipsters. Nous vous montrons les plus branchés. Comme ça vous saurez dans quel quartier aller, ou lequel éviter pour ne pas en croiser…

Shoreditch – Londres

Commençons par Shoreditch dans le quartier East End, car c’est un modèle du genre. Au 19e siècle, l’East End était synonyme de rebut de la société londonienne, là où s’entassaient les indigents, il était synonyme de pauvreté et de criminalité. Récemment encore, c’était un quartier modeste abritant une population immigrée et ouvrière. Jusqu’à ce que la crème des artistes londoniens ne jette son dévolu sur ses friches industrielles et ne fasse de tout ce qui était bancal des créations de rue. Par exemple un certain Banksy. Shoreditch est maintenant une combinaison de start-up dans la com’ et les technologies, de ruelles pleines de graffitis et de de boutiques ultra-fashion de « petits créateurs indépendants ».

Shoreditch Londres iStock

Kreuzberg – Berlin

Il y a la Mecque pour les Musulmans, St-Jacques pour les Catholiques, Graceland pour les adorateurs d’Elvis… et le Kreuzberg pour les hipsters. Il faut reconnaître que la réputation punk-rock alternatif du quartier n’est pas usurpée, sinon Iggy Pop aurait sans doute choisi un autre endroit pour vivre. Dans ce quartier de Berlin, les soirées ne manquent pas. Pour se remettre d’un grosse soirée électro, on peut aller se rafraîchir la barbe dans la grande piscine qui flotte chaque été sur la rivière Spree. Un régal.

Södermalm – Stockholm

Pour une raison qui nous échappe, les Suédois – disons plutôt les habitants de Stockholm – vénèrent New York mais encore plus le quartier de Brooklyn. Flânez dans le quartier de Södermalm et vous vous en rendrez compte, ne serait-ce que par cet endroit appelé SoFo et par les caisses de bières directement importées de Brooklyn. Tant mieux, des billets d’avion pour Stockholm, cela revient moins cher que pour New York !

Fitzroy – Melbourne

Fitzroy, c’était le quartier populaire délaissé par la classe bourgeoise… qui revient aujourd’hui au galop pour « gentrifier » ce quartier qui est aujourd’hui le plus branché de la ville. Comme dit « Le Monde », Fitzroy, c’est le Melbourne côté Bohème. On doit son atmosphère de tolérance et de créativité en grande partie au « Fringe Festival », un grand festival d’arts indépendant, le deuxième plus important en Australie. L’équilibre est harmonieux entre les « natifs » et les nouveaux venus. Espérons que cela dure !

Florentin – Tel Aviv

C’était les bas fonds de Tel-Aviv, le quartier où atterrissaient les immigrés grecs et bulgares. Jusqu’à ce qu’une série télé populaire – « Florentin » – place le quartier sur le radar des hipsters. Aujourd’hui une petite classe populaire cohabite avec des artistes, surtout des musiciens, et des fêtards qui viennent profiter de la vie nocturne jusqu’au petit matin. Vous y trouverez des petits marchés aux épices exotiques, des restaurants et des échoppes avec des produits grec, turcs…

Florentin Tel Aviv iStock

Note aux hipsters : faites vite pour profiter de ces quartiers, ils seront bientôt trop mainstream pour vous ! Quoi ? C’est… déjà trop tard ?! D’autres articles : Detroit, la ville du do it yourself, Berlin hors des sentiers battus et ses meilleurs rooftops.

Crédits : viméo, iStock

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