Tout le monde aime les spectacles d’orques, de dauphins et d’otaries. Mais est-il correct de mettre en captivité ces animaux pour en faire une exploitation commerciale ? Le film documentaire américain « Blackfish » pose la question.
Mise à jour du 08 mai 2017 : c’est officiel – et c’est une bonne nouvelle -, l’arrêt interministériel publié au Journal officiel le 6 mai 2017 interdit désormais la reproduction des orques et dauphins détenus en France. Après un combat de longue haleine, cette décision implique donc à terme l’arrêt définitif de la captivité des cétacés dans les bassins français. Le lobbying politique mis en place par les ONG de défense des animaux ainsi que le documentaire Blackfish qui a révélé les conditions de captivité de ces cétacés, ont largement participé à cette victoire.
Un documentaire rencontre un franc succès d’audience aux États-Unis et maintenant en France : « Blackfish ». C’est le nom que les Premières Nations (les Amérindiens) donnent aux orques. Ce film documentaire dénonce l’exploitation des ces géants des mers dans les parcs d’attractions et leurs conditions de vie en captivité.
Le film joue sur la corde sensible et les émotions en choisissant pour fil conducteur la mort de Dawn Brancheau. Dawn Brancheau était la coach/soigneuse principale de Seaworld, tuée en 2010 en pleine représentation par l’orque vedette de Seaworld-Orlando.
Selon la thèse du documentaire : il ne s’agissait pas d’un accident comme présenté par Seaworld, mais d’une attaque délibérée, l’orque ayant développé des psychoses en raisons de ses difficiles conditions de captivité.
Plus généralement, le réalisateur s’attache à montrer les effets dévastateurs de la captivité sur ces animaux marins. Des animaux qui dans leur environnement naturel parcourent 100 km par jour et vivent en groupe, comme le précise le scientifique Christophe Guinet sur le site 20minutes.fr.
- Vous aimeriez voir des baleines et des dauphins dans la nature ? Lisez notre second article !
« Marineland » à Antibes, dans tout ça ?
La marque « Seaworld » et ses parcs à San Diego (Californie) et à Orlando (Floride) sont principalement visés dans le film. Mais aussi le parc Loro Parque à Tenerife dans les Canaries. Depuis la diffusion de Blackfish, le public les boude (relativement) et leur action en bourse s’est effondrée.
En France, un parc marin exploite aussi commercialement des orques en captivité : Marineland, sur la Côte d’Azur à Antibes. Wikipedia nous apprend qu’il a été créé en 1970 et que c’est aujourd’hui une multinationale espagnole qui gère son complexe de 26 hectares avec parc aquatique, delphinarium et parc zoologique marin.
La presse s’interroge donc : qu’en est-il de Marineland ?
Le « Nouvelobs » a publié le témoignage d’un ancien stagiaire du parc d’Antibes :
« Quand j’ai vu ces majestueux animaux dans leur bassin étriqué, tourner en rond comme des poissons rouges dans un bocal, entre deux spectacles, j’ai réalisé à quel point ils devaient être malheureux. Ils meurent d’ennui ».
Dans un droit de réponse, Marineland dénonce les erreurs et inexactitudes du film documentaire et explique respecter les standards français et européens. Le parc se félicite aussi du grand nombre de naissances de mammifères marins dans ses bassins. Désormais, ce dernier devra renoncer à la reproduction de ses cétacés !
Pour le public, une question : faut-il aller visiter ou non ces parcs aquatiques ? Donnez-nous votre avis !
bravo …. bravo pour votre position sur le parc marin marineland d antibes je vis a 2km de la toute la cote d azur en vis … merci de votre pub …. je ne vous acheterai jamais rien A D I E U
« Marinelande Antibes » = est une PRISON pour animaux ! Libérez les ! ! !
N’y allez pas, boycottez….please don’t go there ! please