Le Permis Vacances Travail Canada a été réformé. Si vous rêvez de partir vivre au Canada quelques temps pour découvrir le pays des caribous tout en y travaillant, cet article est pour vous.
Désormais bien connu de tous ceux qui recherchent à allier travail et vacances dans le cadre d’un voyage, les accords de type PVT signés entre la France et près d’une dizaine d’autres pays (Nouvelle-Zélande, Australie, Japon, Corée du Sud, Russie, Argentine, Chili, Colombie) continuent à évoluer au fil du temps.
Ainsi, le plus fameux et le plus recherché d’entre tous, le Permis Vacances Travail Canada a subi une profonde réforme qui change beaucoup de données. Voici donc une mise à jour essentielle des informations à connaître avant de s’envoler pour le Canada.
Les grandes lignes
Si la façon de postuler a évolué, les critères n’ont pas changé. Le PVT Canada est toujours ouvert aux candidats français âgés de 18 ans à 35 ans révolus. Il donne le droit de rester deux années entières sur le territoire canadien et d’y faire – plus ou moins – ce que vous désirez, sans aucune obligation ni limitation professionnelle (sauf exception bien précisés telles que le travail avec les enfants).
Les obligations inhérentes à l’obtention du PVT sont, de même, identiques :
> justifier de la présence d’une certaine somme d’argent sur votre compte en banque ;
> souscrire une assurance voyage-rapatriement pour couvrir durant l’intégralité de votre futur séjour (et surtout pas moins, la durée de votre PVT est directement impactée. Ainsi, une assurance de 6 mois vous fera obtenir un PVT de 6 mois au lieu de 2 ans. Pensez-y!). Nous vous conseillons à ce sujet notre article consacré à l’assurance pour les PVT.
Ce qui change
Auparavant, les PVT étaient attribués sur le principe du « Premier arrivé, Premier servi ». Or, suite aux dysfonctionnement et soucis rencontrés lors des sessions précédentes, un nouveau système limpide a été mis en place : le tirage au sort.
Désormais, il vous « suffit » de passer via la plate-forme dédiée à EIC (Expérience Internationale Canada) et de soumettre votre profil dans le « bassin » adéquat (selon le permis auquel vous postulez).
Au cours de l’année à venir, plusieurs « rondes » vont être organisées (selon un planning encore incertain) au cours desquelles un certain nombre de profils vont être sélectionnés selon un hasard (en pratique) absolu.
Il est certain que ce nouveau système est probablement le plus égalitaire qu’il soit. Il n’est ainsi plus question de rapidité, de qualité de connexion, d’accès à internet ou autres. Il marque une étape importante vers une ouverture et une augmentation de la visibilité toujours plus grande.
En bons français, on pourra bien sur grogner sur certains aspects, notamment sur le fait que la motivation passe clairement au second plan et que beaucoup vont rester dans l’inconnu jusqu’au tout dernier moment, empêchant ainsi de se projeter dans un projet (l’incertitude accompagne mal l’organisation) mais, pour garantir les même chances pour tous, n’était-ce pas la solution la plus adaptée et la plus logique ?
Pour ne rien rater des futures échéances, n’hésitez à suivre le compte twitter de l’Ambassade du Canada, celui de EIC et à consulter les sites officiels ou spécialisés !