Initialement présent dans les montagnes d’Europe, d’Afrique, d’Amérique du Nord et d’Asie, le grizzly ne se trouve aujourd’hui plus qu’en Amérique du Nord et dans une région de la Russie. Cet animal gigantesque qui peut atteindre les 800 kilos et jusqu’à 3 mètres lorsque dressé sur ses pattes arrières continue de faire rêver les passionnés de nature et de vie sauvage. Avis aux amoureux des ours, nous avons regroupé pour vous une liste des meilleurs endroits pour observer le grizzly dans son environnement naturel.
Observer le grizzly aux États-Unis
Il y a plusieurs siècles, le grizzly pouvait être observé un peu partout dans l’ouest des Etats-Unis, et même jusqu’au Mexique ! Aujourd’hui, il n’est plus présent qu’à trois endroits : le parc national de Yellowstone, l’extrême nord-ouest du Washington et l’ouest du Montana.
Le meilleur endroit pour observer le grizzly aux Etats-Unis demeure sans conteste le parc de Yellowstone, où l’on compte encore plusieurs centaines de spécimens. Ils peuvent être observés en haut des montagnes, principalement dans l’est du parc au Mont Washburn et à Lamar Valley.
Un peu plus au nord, dans l’État du Montana, la forêt nationale de Beaverhead-Deerlodge abrite elle aussi de nombreux grizzlis, parfois visibles depuis les sentiers de randonnée. Attention, veillez à vous équiper d’un bear spray (spray au poivre pour éloigner les ours en cas d’attaque) avant de vous enfoncer dans la forêt !
Toujours, plus au nord du Montana, à la frontière canadienne, le parc national de Glacier abrite près de 300 grizzlis. Certaines randonnées sont réservées aux groupes de 4 personnes ou plus afin d’éviter les rencontres fortuites entre l’homme et l’ours.
Observer le grizzly au Canada
Les Rocheuses font partie des meilleurs endroits pour observer le grizzly au Canada. De Banff à Jasper, on ne compte pas moins de 300 individus répartis au cœur de paysages à couper le souffle.
En Colombie-Britannique, province facilement accessible avec un vol Paris-Vancouver, les forêts séculaires, le littoral rocheux et les fjords embrumés comptent plusieurs centaines de milliers de grizzlis. Protégés au parc provincial de Khutzeymateen, à la recherche de saumons sauvages du côté de Fish Creek… Les possibilités de les observer de près ne manquent pas.
Toujours en Colombie-Britannique, sur l’île de Princess Royal, il est aussi possible d’observer l’ours Kermode, une sous-espèce de l’ours noir qui a la particularité d’être tout blanc !
Tout au nord du Canada, dans les provinces du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest, le grizzly peut aussi être observé en quantité. Il faut dire que dans des territoires aussi sauvages et vierges d’intervention humaine, ce monstre de poils n’est que rarement dérangé.
Observer le grizzly en Alaska
On retourne aux États-Unis mais plus au nord cette fois, dans l’un des derniers territoires sauvages de notre planète, l’Alaska. Là-bas, et plus précisément du côté de la ville de Seward, il est possible d’aller observer, aux alentours du mois de septembre, le grizzly pêcher des saumons. A cette époque, les saumons qui remontent les rivières commencent à fatiguer et offrent une aubaine de repas plus facile aux grizzlis, dont la technique de pêche n’est pas toujours au point.
Au sud-ouest de l’Alaska, le parc national de Katmai fait partie des meilleurs endroits pour observer le grizzly en Alaska. La superbe vallée des 10 000 fumées, née d’une immense éruption volcanique il y a de cela bien longtemps, offre un environnement à couper le souffle pour observer les gigantesques mammifères. Au départ de Brooks, plusieurs plateformes aménagées permettent d’observer les grizzlis à distance et en toute sécurité. De juin à septembre, les saumons remontent la rivière Brooks et les grizzlis en profitent pour se nourrir grassement avant le début de l’hiver.
Observer le grizzly en Russie
Les historiens supposent que les grizzlis ont franchi la frontière de l’Alaska jusqu’à la Russie il y a de cela 100 000 ans environ. Aujourd’hui, l’unique endroit hors-Amérique où l’on peut observer le grizzly est la péninsule du Kamchatka, située tout à l’Est de la Russie, non loin de l’Alaska. La péninsule compte plusieurs milliers d’individus. On peut les observer dès le mois de mai à l’occasion de la saison des amours et tout au long de l’été jusqu’au mois d’octobre, alors qu’ils mangent autant de saumons et de baies qu’ils peuvent trouver afin de tenir tout l’hiver.