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Cela fait 20 ans que Christophe a attrapé le virus de l’image, sa passion. Journaliste et caméraman de profession, il se lance aujourd’hui dans la photographie. Il se promène, iPhone en main, toujours prêt à le dégainer pour capturer un visage, un objet, une émotion. Il partage aujourd’hui avec nous ses visions de Marseille.

Qu’est­-ce qui te plait tant à Marseille ?

Marseille, c’est la Méditerranée, avec toutes ses nationalités, ses excès, sa chaleur, ses plages et son rivage. Ses personnages aussi. Une ville des extrêmes haute en couleurs. Marseille est un mélange d’hyper urbanisme et de nature quasi sauvage. J’aimais pouvoir arpenter le cour Julien à la rencontre des fresques de street art puis aller m’isoler dans les calanques. Aller nager en mer le midi puis photographier le MuCem.

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Ta série s’appelle “iphoning Marseille”. Que t’apporte le smartphone par rapport à un appareil photo plus classique ?

L’iPhone, c’est la liberté. La possibilité de faire des photos dès que l’œil accroche une lumière, une vue, une vision qui vous touche, vous parle, vous parait esthétique. Par rapport à un reflex classique, il faut adapter sa manière de photographier. On ne peut pas jouer sur la vitesse, la focale, le diaph’… Par contre, on peut utiliser des appli’ qui donnent un style particulier.

Utilises­-tu des procédés techniques particuliers pour retoucher les photos que tu partages ?

J’utilise beaucoup Instagram. D’ailleurs toutes les photos sur Marseille ont été retouchées avec cette application.

On voit dans tes photos que tu aimes parfois t’arrêter sur un détail. Pourquoi ? Penses-­tu que la beauté d’un objet se situe dans le détail ?

Je ne recherche pas particulièrement le détail, simplement mon œil isole des vues qu‘il trouve esthétiques. Par contre, sur la durée, travailler en utilisant principalement un sens va le développer et ce sens, la vue en l’occurrence, accroche plus les détails.

Comment fais­-tu le choix de tes sujets photographiques ?

En ce qui concerne Marseille, je ne cherchais pas spécialement de sujets. Ces photos ont été prises au gré de mes promenades et reportages dans cette ville.

« Mieux vaut une image qui apporte de l’émotion qu’une image parfaite techniquement »

Marseille

En dehors de ta passion pour la photo, tu es journaliste de profession et caméraman depuis 20 ans. Quelles différences y a-­t-­il entre photographier une image et la filmer ? Quelles sont les difficultés dans la saisie de l’émotion ?

La différence entre photographier et filmer c’est qu’en filmant on raconte une histoire en plusieurs plans, alors qu’en photo, celle­-ci doit se suffire à elle-­même. En filmant on peut aussi faire des mouvements, contrairement à la photo. Personnellement, j’ai évolué dans ma manière de filmer et mes cadres sont devenus de plus en plus fixes : un beau cadre qui privilégie l’action se déroulant à l’intérieur. Pour saisir l’émotion, il faut travailler dans l’instantanéité. Il y a une difficulté technique car il y a bien entendu des réglages à effectuer. Mais il vaut mieux une image apportant de l’émotion plutôt qu’une image parfaite techniquement mais vide d’émotion.

As-­tu des projets en cours liés à la photo ?

Oui, je travaille en ce moment avec un reflex (un Canon 5d mark II, qui me permet de photographier et filmer) sur le projet “Passion on the air” (le nom changera peut être). Je photographie des personnes dans leur passion, en centrant ce projet sur les cultures urbaines. J’ai, par exemple, rencontré Bastien The Stiltman, qui décolle en échasses; Nelly la chanteuse à la voix cristalline; Bault le graffeur de fresques murales; Paul, champion du monde de saut en monocycle; Victaz danseur aérien de hip hop…

Rendez-vous sur le site du photographe Christophe Monteil pour voir toutes ses photos

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