Aujourd’hui, le thème de notre post n’a rien de ragoûtant, mais il faut bien en parler car la diarrhée du voyageur peut rapidement transformer un voyage en cauchemar. Nous distillons ici des bons conseils pour s’en prémunir et pour guérir plus rapidement en cas de contamination. Allez-y en toute confiance, nous nous sommes basés sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS)*.
Votre lune de miel sur l’île de Malte promettait d’être mémorable, mais une glace achetée à un marchand sur la plage et…patatras. Votre trek en Bolivie entre amis tenait toutes ses promesses jusqu’à cette juteuse Cherimoya achetée à un marchand ambulant de fruits et légumes…
Diarrhée, et parfois nausées, vomissements, crampes abdominales, ou encore fièvre…, la turista est là. Vous avez probablement ingéré des bactéries, un virus ou bien des parasites en buvant de l’eau ou en mangeant un aliment.
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Commençons par le point positif : la turista cause des désagréments en voyage, mais elle n’est pas bien méchante. En langage médical, on la décrit comme un épisode “aigu” mais “bénin”. Elle intervient brutalement mais cesse après quelques heures ou quelques jours sans mettre en péril la santé de l’individu. Attention toutefois aux personnes vulnérables, c’est à dire les personnes faibles, âgées et les enfants qui se déshydratent plus vite.
On est plus vulnérable en voyage, du fait de l’effort d’adaptation physiologique à une situation aiguë, de la fatigue causée. On peut attraper la turista lors de n’importe quel voyage et à peu près partout dans le monde. Mais généralement, les personnes vulnérables sont les voyageurs qui se rendent dans une région moins développée, donc où les conditions d’hygiène sont moins bonnes. Dans les zones tropicales, le taux de voyageur atteint peut dépasser 80%.
Astuces pour éviter d’attraper la diarrhée du voyageur
Il faut se méfier tous les aliments et de toutes les boissons ! Les principaux risques proviennent de :
- l’eau du robinet – même pour le brossage de dents ! – dans le doute, on la fait bouillir pendant quelques minutes
- les glaçons et les glaces
- les aliments restés des heures à température ambiante (typiquement le buffet à l’air libre au Club Med et les aliments vendus dans la rue)
- les aliments crus (fruits et légumes doivent être pelés ou épluchés)
- les œufs crus ou mal cuits
- on le sait moins, mais les eaux de baignade présentent aussi un risque élevé de contamination
Opération réhydratation !
Trop tard, le mal est fait et les premiers maux d’intestins se font sentir… Que faire ? La diarrhée du voyageur passera d’elle-même après quelques jours, sans traitement médicamenteux spécial. Mais l’intérêt du voyageur est bien entendu de s’en débarrasser au plus vite pour pouvoir profiter au maximum de son voyage. Ce qu’il faut, c’est combattre la déshydratation causée par la diarrhée.
Il faut donc boire beaucoup d’eau – en bouteille – et, si possible, aussi des bouillons et des tisanes. Mais en cas de diarrhée aigüe, mieux que de l’eau simple, l’idéal est d’ingérer des solutés de réhydratation orale. Demandez des “SRO” à votre pharmacien avant de partir, il comprendra immédiatement. Conservez-les précieusement dans votre trousse à pharmacie au cas où. Si vous avez été négligeant et que vous vous retrouvez démuni en voyage, il y a une alternative à ces SRO : mélangez à 1 litre d’eau 6 cuillères à café de sucre et 1 cuillère de sel. C’est l’OMS qui le recommande, vous pouvez donc avoir toute confiance.
Des anti-diarrhéiques permettent aussi de réduire la durée de la maladie, mais même pour ceux obtenus sans ordonnance, il faut se référer scrupuleusement aux contre-indications éventuelles, notamment pour ce qui est des enfants. Des antibiotiques peuvent également être administrés en cas d’épisode sévère, mais ce sera à un médecin d’en décider.
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Vous trouverez aussi des bons conseils dans note article Les principales maladies du voyage et comment s’en protéger et Préparer sa trousse à pharmacie : la check list indispensable du voyageur.
* Rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) : Voyages internationaux et santé.
Il serait également bien d’emporter avec soi de l’huile essentielle de cannelle écorce et d’en prendre 2 gouttes sur un sucre ou un peu de mie de pain au cours du repas, à faire 3 à 4 fois par jour, mais jamais pure ! On peut aussi mettre 1 goutte dans un peu d’huile et s’en masser le bas ventre.
Merci de partager vos bonnes astuces à nos lecteurs 🙂