Envie de vous évader le temps d’un week-end ? On vous emmène aujourd’hui à la découverte de Gien et du Giennois, charmante petite ville du Val de Loire. Partez vous balader dans de petites ruelles chargées d’histoire et déguster des vins délicieux au milieu de paysages à couper le souffle. Vous aimez l’art ? Vous êtes amateur de nature ou avez simplement envie d’une escapade authentique ? Nous vous dévoilons ici notre top 7 des spots incontournables à Gien. De la célèbre Faïencerie aux berges de la Loire en passant par les vignobles, c’est un véritable éveil des sens qui vous attend ici !
1. Faïencerie de Gien
Fondée en 1821 par l’industriel anglais Thomas Edme Hulm, dit Hall, cette institution est devenue un véritable symbole du savoir-faire français. Hall a choisi Gien pour son implantation afin de profiter des matières premières locales et du transport fluvial sur la Loire. Au fil des années, la faïencerie s’est spécialisée dans la production de vaisselle raffinée, en s’inspirant des styles les plus prestigieux dont Saxe, Chine ou encore la Renaissance. Son succès fut tel qu’elle remporta de nombreuses récompenses internationales entre 1855 et 1900. Nous vous recommandons vivement la visite du Musée de la Faïencerie de Gien ainsi que de sa boutique d’usine.
C’est également la Faïencerie de Gien qui a développé la technique des émaux cloisonnés et s’est lancée dans la production de carreaux de céramique. Saviez-vous qu’elle a même fourni les fameux carreaux du métro parisien pendant près de 75 ans ? Malgré quelques périodes difficiles, notamment après les guerres mondiales, la faïencerie continue de faire parler d’elle, en se concentrant sur le haut de gamme et grâce à ses collaborations avec des artistes de renommée internationale. Reconnue “Entreprise du Patrimoine Vivant”, la Faïencerie de Gien perpétue encore aujourd’hui son héritage bicentenaire et fait désormais partie des passages incontournables lors d’un séjour à Gien.
2. Le Château-Musée de Gien
Édifié à la fin du XVème siècle par Anne de Beaujeu, fille de Louis XI, ce magnifique château abandonne l’aspect défensif médiéval au profit du confort de la Renaissance. Acheté en 1823 par le Département du Loiret, le monument connaît une nouvelle vie en 1952 lorsqu’il accueille le Musée de la Chasse. Depuis 2002, il est même labellisé “Musée de France”.
Depuis 2017, après d’importants travaux de rénovation, le musée dévoile aux visiteurs une muséographie moderne et interactive. L’on y profite d’un voyage à travers l’histoire de la chasse au cœur du Val de Loire. Vous y découvrirez des collections remarquables sur les techniques de chasse au vol, à courre et à tir.
Notre conseil ? Téléchargez l’application Géomotifs sur votre smartphone. Elle vous permettra d’explorer 15 détails ornementaux et décoratifs !
3. Le Château de Saint-Brisson-sur-Loire
Niché entre Gien et Briare, le Château de Saint-Brisson-sur-Loire vous invite à un véritable voyage dans le temps. Son histoire remonte au XIIe siècle, avec la première mention d’un castrum et de son seigneur, Probert de Saint-Brisson, vers 1060. En 1135, le château connaît un épisode mouvementé : le roi Louis VI de France l’assiège et le détruit partiellement en raison des méfaits de son seigneur envers des marchands. Mais ce n’est qu’un revers temporaire dans sa longue histoire. Au XVIe siècle, le destin du château prend un nouveau tournant. En 1567, il devient la propriété de la prestigieuse famille Séguier. Ces nouveaux propriétaires transforment la forteresse médiévale en une élégante demeure de plaisance.
Aujourd’hui, le Château de Saint-Brisson-sur-Loire fait évidemment partie des sites incontournables de la région. Ouvert au public, il propose une visite libre de plus de 15 pièces meublées et s’anime tout au long de l’année avec des événements thématiques. Halloween, Noël, concerts estivaux… Toutes les occasions sont bonnes pour en découvrir les différentes facettes !
4. AOC Côteaux du Giennois
Les Coteaux du Giennois, appellation d’origine contrôlée (AOC) depuis 1998, s’étendent sur près de 50 km le long de la rive nord de la Loire, entre Gien et Cosne-sur-Loire. À cheval sur les départements du Loiret et de la Nièvre, le vignoble produit des vins blancs, rouges et rosés. L’histoire viticole de la région remonte au IIe siècle, mais c’est au Moyen Âge que le vignoble prend son essor grâce à la présence des abbayes, notamment de celle des Roches à Myennes. La renommée des vins du Giennois atteint même la cour royale de Philippe II Auguste au XIIIe siècle.
L’AOC Coteaux du Giennois se distingue par ses vins blancs élaborés à partir du Sauvignon blanc, avec des notes florales et fruitées. Issus d’un assemblage de Gamay et Pinot noir, les rouges et rosés séduisent par leur finesse et leurs arômes fruités. Installé sur plus de 190 hectares, le vignoble compte une quarantaine de vignerons. Ces derniers ouvrent volontiers leurs portes aux amateurs pour des dégustations, alors profitez-en !
5. La Loire à Vélo et la Scandibérique
La ville de Gien se trouve à la croisée de deux itinéraires cyclables majeurs : La Loire à Vélo et La Scandibérique. La Loire à Vélo, longue de 900 km, relie Cuffy (près de Nevers) à Saint-Brévin-les-Pins en Loire-Atlantique. Partie intégrante de l’EuroVelo 6, l’itinéraire dévoile des paysages ligériens à couper le souffle et traverse une succession de territoires classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Dans le Giennois, La Loire à Vélo permet d’accéder à de nombreux spots touristiques, de Saint-Gondon à Briare en passant par le centre-ville de Gien.
La Scandibérique, quant à elle, correspond à la partie française de l’EuroVelo 3. Elle s’étend sur plus de 1700 km et relie Trondheim en Norvège à Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne. Dans le Giennois, la Scandibérique croise La Loire à Vélo de Sully-sur-Loire à Briare, avant de remonter vers le Gâtinais.
Vous aurez tout le loisir d’entreprendre des balades courtes, comme Gien à Saint-Brisson-sur-Loire (8 km, 25 minutes) ou des expéditions plus longues, comme Gien à Sully-sur-Loire (29 km, 1h30). La ville sert également de point de départ pour des itinéraires plus ambitieux, dont le parcours de Paris à Gien, long de 230 km.
6. Les randonnées pédestres
Avec plus de 1 200 km de sentiers pédestres et cyclables soigneusement élaborés, pas étonnant que le Giennois attire les passionnés de rando de toute l’Europe. Ce vaste réseau de parcours vous invite à vous immerger dans la richesse naturelle et patrimoniale de la région, des bords de Loire aux villages anciens. Balades tranquilles ou treks sur plusieurs jours, vous trouverez forcément votre bonheur parmi la multitude d’itinéraires proposés.
Pour faciliter votre choix, l’Office de Tourisme de Gien propose un outil de recherche pratique. Vous pouvez filtrer les randonnées selon vos préférences : pédestre ou cyclable, distance souhaitée et niveau de difficulté. Chaque fiche d’itinéraire fournit des informations détaillées, avec notamment le tracé GPX et un PDF téléchargeable.
Parmi nos itinéraires favoris, l’on trouve le “Circuit du Val de Loire” à Gien, une randonnée de 16 km entre ville et nature, mais aussi le “Circuit des Fondereaux” et sa balade facile de 3,6 km au cœur de Gien, idéal pour les débutants, et le circuit VTT de 22 km à Poilly-lez-Gien. Autant de belles façons de longer la Loire, d’explorer les villages typiques ou de vous enfoncer dans la campagne giennoise. Il existe également un parcours Patrimonial et Historique à Gien, et qui dispose d’un système d’audioguide grâce à l’application Wivisites.
7. La pêche
La Loire, les rivières, les étangs et les écluses constituent un terrain de jeu idéal pour les pêcheurs de tous niveaux. La pêche est autorisée depuis une demi-heure avant le lever du soleil jusqu’à une demi-heure après son coucher. À savoir tout de même que certaines restrictions s’appliquent. La pêche de nuit est autorisée uniquement pour la carpe, toute l’année, en no-kill et exclusivement avec des appâts végétaux, sur des parcours spécifiques sur les rives de Loire (hors réserves) et certains étangs.
La pêche depuis une embarcation est elle aussi réglementée. Sur la Loire, la vitesse est limitée à 20 km/h, voire 10 km/h dans certains secteurs. Vous aurez notamment l’occasion de pêcher l’alose, la truite, le brochet, le sandre ou le black-bass.
Avec plus de 1 200 km de rivières et d’étangs à explorer, le Giennois est un véritable terrain de jeu pour les passionnés de pêche. Alors, préparez votre matériel et venez découvrir ce petit coin de paradis ! D’ailleurs, on vous recommande nos spots de pêche préférés : l’étang de la Plancherotte à Coullons et l’étang des Landes de l’Aquiaulne à Coullons.
Et quitte à être dans le coin, nous vous recommandons également une petite escapade à la découverte des châteaux de la Loire !
