Si vous avez toujours voulu nager avec des requins (êtes-vous fou ?!), alors vous avez la chance de faire de votre rêve une réalité en effectuant une plongée avec des requins pèlerins dans l’Océan Atlantique. Pas d’inquiétude, ils sont parfaitement inoffensifs !
Si cet été lors d’un bain au large des côtes bretonnes vous tombez nez-à-nez avec un poisson gigantesque de 10 mètres de long et avec une nageoire dorsale pouvant mesurer jusqu’à 1,5 mètre, pas de panique, il s’agit probablement d’un requin pèlerin. La bête est impressionnante mais se nourrit de plancton et en aucun cas d’humains !
Les requins-pèlerins sont protégés par le droit européen et les nageurs doivent prendre garde à ne pas les déranger ou les harceler. En revanche, ils sont encouragés à prendre leurs caméras étanches pour immortaliser cette rencontre du 3ème type.
Il porte très bien son nom anglais de Basking shark, le requin-flâneur. Johan Ernst Gunnerus, l’homme qui en a fait la première description dit de lui :
« Le Pèlerin n’a rien de la férocité des autres grands squales ; c’est un animal qui n’attaque jamais, qui est particulièrement lent et paresseux. Un bateau peut le poursuivre pendant longtemps sans qu’il prenne la fuite. »
Fiche d’identité de ce géant débonnaire
- Nom : requin-pèlerin (Cetorhinus maximus)
- Taille : 10 mètres de longueur en moyenne, 12 mètres maximum
- Poids max : 4 tonnes
- Second poisson par la taille après le requin-baleine
- Alimentation : plancton, sardines, harengs, maquereaux, etc.
La conduite à tenir
En été, les pèlerins remontent des profondeurs et s’approchent des côtes si bien qu’il est possible d’en observer au large de la Bretagne et du Royaume-Uni par exemple. Quiconque aurait la chance d’en observer un spécimen doit suivre strictement
- Gardez plusieurs mètres de distance
- Si vous êtes plusieurs, groupez-vous
- Si vous êtes en bateau, coupez le moteur pour admirer le spectacle
Si vous avez un appareil photo, prenez des photos en particulier de sa nageoire dorsale et de toutes les caractéristiques distinctives qui pourraient aider les experts maritimes pour identifier l’animal
Toute observation doit être signalée à l’APECS, une association qui étudie les requins, les raies et les cartilagineux. 54 requins-pèlerins ont été signalés sur les côtes françaises en 2011.