Cela fait 20 ans que le frontman du groupe grunge Nirvana est mort. Peu de traces demeurent de Kurt Cobain dans l’État de Washington où il a grandi… mais il en reste ! Voici lesquelles !
Un journaliste du « New York Times » s’est mis en quête de ce qu’il reste de Cobain et de Nirvana dans sa ville d’enfance, Aberdeen et à Seattle. Voici ce qu’il en a retiré. La région a bien changé depuis le 5 avril 1994, mais il reste tout de même quelques petites choses à se mettre sous la dent pour les fans de Nirvana.
Avant d’aller plus loin, sachez que US Airways propose des vols entre Paris et Seattle à partir de 630 € environ avec une escale. C’est un prix attractif considérant que Seattle (dans l’État de Washington, qui n’a rien à voir avec Washington DC, la capitale fédérale !) se trouve plusieurs milliers de kilomètres à l’Ouest de New York.
EMP Museum à Seattle

Le musée Experience Music Project a été fondé par par le co-fondateur de Microsoft Paul Allen en 2000. Il est dédié à la création contemporaine et à la culture populaire. Il possède la plus vaste collection d’objets liés à l’histoire de Nirvana, avec son exposition :«Nirvana: Taking Punk to the Masses ».
L’expo rassemble plus de 200 objets emblématiques du groupe : affiches originales, des photos, des albums, des bandes-son des figures clés de la scène musicale underground locale. C’est une immersion dans la musique et l’histoire de Nirvana, mais l’exposition invite également les visiteurs à découvrir la scène musicale dans laquelle Nirvana s’est développée qui comprenait des groupes légendaires comme Pearl Jam, Soundgarden, ou encore Alice in Chains.
Les clubs où s’est produit Nirvana
The Central Saloon : Bruce Pavitt, le fondateur de la maison de disques « Sub Pop » qui a signé Nirvana affirme que c’est dans ce club que nirvana a fait son premier Show Case, le 10 Avril 1988. Peu d’autres s’en souviennent. C’est le plus ancien bar de la ville, créé en 1892. C’est aujourd’hui une vieille taverne fréquentée par des gens mieux habillés que dans les années grunge.
- Adresse : 207 1st Ave S, Seattle
The Crocodile Cafe : les locaux l’appelle « The Croc' ». Outre Nirvana, une myriade de groupes légendaires y sont passés : Pearl Jam, Alice In Chains, Yoko Ono, R.E.M., Mudhoney…
- Adresse : 2200 2nd Avenue at Blanchard Street, Seattle
Viretta Park
Dans le quartier Denny-Blaine, Viretta Park se trouve à côté de la belle maison que s’était offert Kurt Cobain… et dans laquelle il s’est donné la mort le 5 avril 1994.
- Adresse : E. John Street at 39th Avenue E.
“Welcome to Aberdeen, Come As You Are”
On associe toujours Kurt Cobain et Nirvana à Seattle, la grande ville du Nord-Ouest des États-Unis, proche de la frontière canadienne. En réalité, Cobain y a passé seulement les 2 dernières années de sa vie. C’est à Aberdeen et dans les villes voisines de Olympia, Montesano et Hoquiam, à environ 150 km de Seattle, qu’il a passé son enfance et composé la plupart de ses morceaux.
Un panneau indique à l’entrée de la ville :«Welcome to Aberdeen, Come As You Are », un référence au tube de son second album « Nevermind ». La ville n’est pas réjouissante. Elle porte même le titre de « ville la plus rude à l’Ouest du Mississipi ».
Kurt Cobain Landing : la Kurt Cobain Memorial Foundation a ouvert ce petit parc en 2011 aux pieds du pont Young Street Bridge qui a inspiré à Cobain la chanson « Something in the way » qui clôture l’album Nervermind. Les fans peuvent y voir une scupture de guitare, des inscriptions de citations de Cobain – « I’m a walking bacterial infection » – des graffitis, etc.
Maisons d’enfance à Aberdeen : un groupe de fans de Nirvana vient de lancer une campagne pour racheter la maison d’enfance de Kurt Cobain qui vient d’être mise en vente, pour en faire un musée. Ils espèrent récolter $700,000. On la trouve au 1210 East First Street, dans un quartier pauvre de la ville. Mais ce n’est pas la seule maison où il a grandi. Il en a connu pas moins de 6 dans la région, par exemple au 609 West Second Street. Ou encore au 114 Pear Street à Olympia, où il a écrit la plupart des titres de Nevermind qui firent sa gloire.
Pour conclure, reprenons les mots du journaliste du NYT :
Sur le chemin de retour vers Seattle, en écoutant des morceaux de Nirvana dans ma vieille Corolla de location, j’ai compris qu’essayer de suivre les traces de Cobain, c’était un peu comme courir après une ombre…
Retrouvez notre série « Destination musique » pour écouter des morceaux de Césaria Evora, Bernard Lavilliers ou Bruce Springsteen, mais aussi de Mozart et Jacques Brel.